Mon ami, si tu savais . . .

Un vide que Jésus veut remplir

Fait divers : un garçon a agonisé sur le trottoir d'une de nos grandes villes, battu à mort, victime d'une bande rivale. Fait qui devient presque banal, mais reste tellement tragique et interrogateur. Le coeur est serré en pensant à tant de jeunes vies fauchées brutalement . . .
Mais d'où vient cette violence? De mauvaises conditions sociales ou familiales? Traduit-elle, comme le disent certains sociologues, le sentiment intense de vide, de désespoir? Et ce désespoir, d'où vient-il?
À toutes ces questions, la Bible, Parole de Dieu, apporte une réponse. Elle nous dit que c'est du dedans, du coeur de l'homme que sortent les meutres (Marc 7:22). La responsabilité de chacun est pleinement établie. Mais la Bible ne s'arrête pas à ce diagnostic. Elle apporte aussi un remède. C'est le remède de la grâce de Dieu qui nous presse de reconnaître nos fautes et de revenir à lui par Jésus-Christ. Alors l'espérance jaillit dans nos coeurs.
Car le désespoir naît de l'oubli de Dieu. Vouloir remplacer Dieu par une théorie scientifique, le matérialisme, la psychanalyse, que sais-je encore, tout cela est voué à l'échec. Comme l'a écrit Saint Augustin, il y a bien longtemps : «O Dieu, tu nous as créés pour toi, et notre âme est inquiète jusqu'à ce qu'elle trouve son repos en toi.»
Oui, aujourd'hui encore, Dieu veut donner une paix profonde, sa propre paix, dans le quotidien de nos journées. Notre vie n'est plus sans but et sans avenir lorsque nous connaissons Jésus.

La Bonne Semence
Septembre 11 2001
L'Étoile du Matin
No. 51, 2001
3e trimestre

Repentance - Un vieux mot?

Vous êtes-vous repenti? Mon dictionnaire en ligne définit le mot «repentance» comme vieux ou soutenu correspondant à des termes tels que: pénitence, regret, remords. Devant un terme qu'il considère comme démodé, et à plus forte raison s'il possède une connotation religieuse, l'être humain va s'efforcer de le mettre aux oubliettes. Mais, est-ce bien la pensée et la volonté de notre Dieu sauveur?

Le message de Dieu est très clair et toujours aussi actuel : soit l'homme se repent, soit l'homme périt. Nous lisons en 2 Pierre 3:9 : «Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse, comme certains estiment qu'il y a du retard: mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance.» Dieu, dans sa bonté, pousse le pécheur à la repentance (Rom. 2:4), car personne, de sa propre initiative, ne cherche Dieu et ne désire confesser ses fautes, ses péchés.

Mais que signifie le mot «repentance» au juste? Le terme grec correspondant - métanoïa - signifie littéralement un «changement de pensée». La repentance est un changement de coeur et de l'esprit qui se tournent vers une voie meilleure. La repentance est envers Dieu (Act. 20:21); elle conduit le pécheur à porter sur son état de péché et sur les fautes commises le même jugement que Dieu. Le pécheur peut alors se tourner vers Dieu et implorer sa grâce, et Dieu lui accorde le salut en Christ. Le malfaiteur repentant sur sa croix (Luc 23:39-43), reconnaissant qu'il méritait le châtiment des choses qu'il avait commises, illustre très bien un aspect de la repentance : le jugement de soi-même. L'autre aspect consiste à reconnaître que Jésus «n'a rien fait qui ne doive pas se faire», et pourtant ce Juste a souffert une fois pour les péchés, pour des injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pi. 3:18).

Dans le Nouveau Testament, la repentance n'es tpas un sujet négligeable, comme rien n'est négligeable dans la Parole de Dieu! Jésus lui-même ordonne et d'autres parlent de se repentir dans les Évangiles (Matt. 3:2; 4:17; 11:20, 21; 12:41; Marc 1:15; 6:12; Luc 10:13; 11:32; 13:3, 5; 15:7, 10; 16:30; 17:3, 4). Pierre appelle à se reptnri (Act. 2:38; 3:19; 8:22), de même que Paul (26:20). Dieu ordonne à tous les hommes de se repentir (métanoéô) (Act. 17:30), et non pas : suggère, invite, donnne le choix de se repentir ou non . . . Dans Apocalypse 2 et 3, Dieu ordonne à cinq des sept églises de se repentir; le terme est employé huit fois dans ces deux chapitres, ce qui montre que Dieu tout au lnog de l'histoire de l'Église n'a pas changé d'idée au sujet de l'importance de la repentance, et pas seulement à la fin des temps.

Si vous ne vous êtes pas repenti et croyez que vous aurez encore le temps après l'enlèvement de l'Église de vous repentir, vous commetez une erreur funeste. Même à la suite des châtiments divins futurs, nous lisons que les hommes ne se repentiront pas de leurs péchés (Apoc. 9:20; 16:9, 11). La bonté de Dieu n'incitera plus les hommes à se repentir comme c'est le cas aujourd'hui pendant la période de la grâce. Quelle est la conséquence de ne pas vous repentir maintenant? «Selon ta dureté et selon ton coeur sans repentance, tu amasses contre toi-même la colère dans le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu.» (Rom. 2:5). Terrifiant, n'est-ce pas?

Que faire pour vous repentir? Reconnaissez que vous êtes un pécheur perdu, une pécheresse perdue. Confessez vos fautes à Dieu. Tournez-vous vers le Dieu juste et saint dont le coeur est rempli d'amour pour les pécheurs et implorez son pardon en vertu de l'oeuvre expiatoire accomplie par son Fils à la croix du Calvaire. Dieu vous accordera le salut éternel en son Fils Jésus-Christ. Si vous êtes ce pécheur qui se repent, il y aura alors de la joie dans le ciel (Luc 15:7), et même devant les anges de Dieu (v. 10)! Par la suite, vous voudrez faire des oeuvres qui conviennent à la repentance (Act. 26:20) et ainsi glorifier le nouveau Maître de votre vie.

Le mot «repentance», quoi qu'en dise mon dictionnaire, n'est pas un mot vieilli . . . En tout cas, pas pour Dieu. Si vous vous êtes repenti véritablement et si vous deviez quitter ce monde incessamment, Jésus pourrait vous dire comme au malfaiteur de jadis : «Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis».

La décision est la vôtre : vous repentir ou périr. De grâce, repentez-vous aujourd'hui même!


Par E. Richard Pigeon

L'Étoile du Matin

Numéro 77

Avril-Mai-Juin 2008